8 septembre - 8 octobre 2011

Oncle Gourdin



Salle Jean Tardieu
Durée 1h20

Synopsis

T'as vu ce que j'ai trouvé dans le jardin ? Tu veux que j'me fâche ?
Dans leur îlot vert, cinq lutins passent le temps, s'adonnent à un jeu nouveau : faire du théâtre. Les artistes Perez et Boussiron posent la question de l'acte artistique comme on pose une bombe dans un lieu public.


Dans leur îlot vert, cinq lutins passent le temps, enfilent les jours comme les perles.
Quotidien nourri de routines huilées ; on coud des vêtements depuis les éléments naturels ramassés dans les bois. On réchauffe la tambouille, on se balance dans le rocking chair, on tourne en rond dans le pied-à-terre. L'ennui gagne. On découvre alors l'héritage d'oncle Gourdin, des textes. Et les lutins s'adonnent à un jeu nouveau : lire, jouer, faire ce qui s'apparente à du théâtre. Ils s'essaient à Brecht, Pasolini... Les lutins adaptent, s'engueulent, et s'entre-tuent. Le théâtre commence enfin sur des cadavres, il naît sur les charniers. Mauvais génies ou erreurs de la nature, ces elfes des bois affichent ventres ronds et barbichettes sales.
Jeunes à trois cents ans, ils jouent avec nos nerfs et nos mauvaises consciences. Ils réveillent ceux qu'ils appellent nos « enfants intérieurs », sales gosses, casseurs de vies parfaites.
Oncle Gourdin, titre choisi pour l'insolence, la franchouillardise, le mauvais goût qui donne envie d'y revenir. Ils raffolent des monstres, Sophie Perez et Xavier Boussiron. Scénographes, alchimistes fous, poètes dangereux, ils mettent en scène des univers lascifs, un peu dégueux. Chez eux, les Freaks de Browning jouent avec des allumettes près des bonbonnes à gaz d'un John Waters non assagi et d'une Louise Bourgeois dévergondée. Ils ont réalisé Mais où donc est passée Esther Williams, Laisse les gondoles à Venise d'après Lorenzaccio, Enjambe Charles, Gombrowiczshow, Deux masques et la plume... Avec six performeurs, Perez et Boussiron posent la question de l'essence de l'acte artistique comme on pose une bombe dans un lieu public. Leurs lutins accouplent la créature de Frankenstein et celles de Jérôme Bosch. Fusionnent le chant grégorien et le free jazz dans un bordel joyeux, où chacun viole gaiement son enfant intérieur, histoire de foutre la paix à ceux qui vont grandir dans un monde sans fées ni elfes à détrousser.

Distribution

Conception et mise en scène : Sophie Perez, Xavier Boussiron
Texte : Sophie Perez, Xavier Boussiron, Arnaud Labelle-Rojoux
Avec : Marie-Pierre Brébant, Gilles Gaston-Dreyfus, Françoise Klein, Sophie Lenoir, Stéphane Roger, Marlène Saldana
Costumes : Sophie Perez, Corine Petitpierre
Musique : Xavier Boussiron
Avec la participation de : Marie-Pierre Brébant
Avec la participation de : Mathilde Etienne
Son : Felix Perdreau
Lumière : Fabrice Combier
Image et régie générale : Laurent Friquet
Régie plateau : Anne Wagner dit Reinhardt
Accompagnement à la production : Tanguy Accart
Administration : Julie Pagnier
Réalisation décor : François Maréchal, Daniel Mestanza

Mentions de production

production la Compagnie du Zerep, coproduction Festival d’Avignon, Théâtre du Rond-Point, Nouveau Théâtre d’Angers/CDN des Pays de la Loire, Centre National de Création et de Diffusion Culturelles de Châteauvallon, Le  Manège Mons/Centre Dramatique, Domaine Départemental de Chamarande, avec l’aide à la production et à la diffusion de Fonds SACD théâtre, le soutien du théâtre de Gennevilliers/CND de Création Contemporaine et l’aide à la résidence les Subsistances 2010/2011, action financée par la Région Île-de-France, la Compagnie du Zerep reçoit le soutien de la DRAC Île-de-France, du Ministère de la Culture et de la Communication. 

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