Synopsis
conférence de Myriam Illouz
Nous sommes inondés de thérapies qui nous promettent des lendemains heureux par des états d'âme positifs. La positivité est devenue la norme qui s'associe à une quête frénétique du bonheur comme impératif catégorique de l'humain du XXIe siècle. Mais, cette injonction au bonheur autorise-t-elle encore un droit à la souffrance ? La tentative d'évacuation, par le déni de la souffrance psychique, des thérapies positivistes ne participe-t-elle pas à l'émergence d'une souffrance inédite ? D'un mal de vivre propre à l'hyper-modernité ? Nous verrons en quoi la psychanalyse reste le dernier bastion d'une "négativité" nécessaire au juste déploiement du vivant.