20 - 31 mars 2018

Un métier idéal



Salle Jean Tardieu
du mardi au samedi, 21h
Relâche : relâche les 25 et 26 mars
Durée 1h30
reprise

Synopsis

Quand il parle avec un malade ou qu’il l’écoute c’est comme s’il le touchait aussi avec ses mains...
Après La Loi du marcheur, Nicolas Bouchaud et Éric Didry se saisissent du témoignage édifiant d’un médecin de campagne à la fin des années soixante. Portrait d’un humaniste.

Angleterre, années soixante. L’écrivain John Berger et le photographe Jean Mohr accompagnent pendant deux mois John Sassall dans son activité professionnelle, médecin de campagne. Après avoir servi dans la Navy comme chirurgien durant la Seconde Guerre mondiale, John Sassall choisit d’exercer dans une région reculée d’Angleterre. Il s’installe au cœur de la forêt. Deux salles d’attente, un cabinet, une pharmacie, mais la nature prédomine. Ici, au sein d’une communauté rurale couramment qualifiée de fruste, se font entendre des voix, proches ou lointaines, des histoires simples ou extravagantes. Et Un métier idéal, à la fois roman d’apprentissage et œuvre militante, se transforme au fil du récit en une invitation au voyage. C’est une quête, une traversée. On frôle bientôt les ombres et les atmosphères d'Au cœur des ténèbres de Conrad.
Auteur, romancier, scénariste, critique, poète et peintre, John Berger est né en 1926. Il vit en France, en Haute-Savoie. Observateur humaniste, dessinateur clinique, il décrit sans affect les combats, les malheurs ou les victoires des existences qu’il croise. Par la grâce d’un sentiment d’empathie, d’intimité, les frontières disparaissent, et les rôles s’inversent. Dans cet étrange périple, chacun finit par endosser tour à tour le rôle du médecin et celui du patient. Après La Loi du marcheur en 2010 et 2011 au Rond-Point, d’après les derniers entretiens filmés de Serge Daney, Nicolas Bouchaud et le metteur en scène Éric Didry saisissent une fois encore une parole non destinée à la scène. Ils dressent des portraits d’une humanité authentique, dans ses fragilités et ses grandeurs. Pierre Notte

Distribution

Un projet de et avec : Nicolas Bouchaud
D'après "Un métier idéal" de : John Berger, Jean Mohr
Mise en scène : Éric Didry
Traduction : Michel Lederer
Adaptation : Nicolas Bouchaud, Éric Didry, Véronique Timsit
Collaboration artistique : Véronique Timsit
Lumière : Philippe Berthomé
Scénographie : Élise Capdenat
Son : Manuel Coursin
Régie générale : Ronan Cahoreau-Gallier
Collaboration technique : Thierry Collet
Assisté de : Rémi Berthier

Mentions de production

production Nicolas Roux, production déléguée Le Quai – Centre dramatique national Angers Pays de la Loire, coproduction Théâtre du Rond-Point, Festival d’Automne à Paris, Cie Italienne avec Orchestre, La Comédie de Clermont-Ferrand – Scène nationale, Théâtre des Îlets – Centre dramatique national / Montluçon – Région Auvergne – Rhône-Alpes, coréalisation Théâtre du Rond-Point, Festival d’Automne à Paris, avec le soutien de l’Adami, spectacle créé le 5 novembre 2013 à La Comédie – Scène nationale / Clermont-Ferrand, le livre de John Berger et Jean Mohr est publié aux éditions de l’Olivier

Partenaires


presse

Le Canard enchaîné (J.-L. P.) • 29 mars 2018

Un métier idéal

Nicolas Bouchaud surprend toujours. Sidère parfois. Enchante souvent. Vadrouille la où il veut, à sa guise. Mais jamais en dilettante. Toujours concentré, intense, puissant.

Figaroscope • 19 mars 2018

Nicolas Bouchaud se met en trois

Trois moments rares à déguster au fur et à mesure.

Télérama Sortir (Joëlle Gayot) • 9 mars 2018

Nicolas Bouchaud, la scène en partage

Télérama Sortir signe un beau portait de Nicolas Bouchaud.
« Nicolas Bouchaud a dû trouver sa propre voie dans l'univers du théâtre, pour se distinguer de ses parents. Il y réussit grâce à une présence totale »

Charlie Hebdo (Pauline Coffre) • 8 avril 2015

Un métier idéal

Tel le généraliste dans son fief cabinet, le comédien devient le maître du temps et ausculte son public en direct avec une ordonnance toute simple : la poésie est un remède enchanteur. Nicolas Bouchaud oscille entre classe et nonchalance dans le monde des confidences intimes.

Le Figaro (Étienne Sorin)

Passeur passionné

Le spectacle tisse un parallèle subtil entre la médecine et le théâtre, deux disciplines qui ont le même idéal : l’empathie, l’écoute, l’échange. Passeur passionné, Nicolas Bouchaud aime la pensée, qu’il a le bon goût et l’intelligence de partager sans la transformer en pensum.

Télérama (Emmanuelle Bouchez)

Une émouvante introspection

Avec le même désir de pousser la porte d’un observateur sensible de son époque, Nicolas Bouchaud s’empare du livre que John Berger a consacré dans les années 1960 à la vie de John Sassal, médecin de campagne. L’acteur se livre à une émouvante introspection. De la vie exemplaire de Sassal aux prises avec l’adversité, et dans cette manière si simple et directe qu’il a de s’adresser à l’ami spectateur, se dégage au contraire une modeste et douce fraternité.

Libération (René Solis)

Un métier idéal

Il y a quelque chose de particulièrement stimulant dans cette façon d’avancer simultanément sur la voie du divertissement et de la pensée.

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