les artistes

Ahmed Hamidi

Biographie

Biographie vaguement officielle.


Né en 1972, il grandit dans le quartier marseillais de « la castellane ». Premiers dribles dans la cour de la cité, entre gamins. Son talent crève déjà les yeux.


11 janvier 1986, sa vie bascule, Gilles Rampillon, œil expert de l’AS Cannes, remarque ce jeune longiligne, aussi à l’aise pour jouer ailier gauche que libéro. Le club le prend à l’essai pour une semaine. Il y restera 6 ans. À 17 ans il joue son premier match professionnel. En 1991 il marque son premier but, face au FC Nantes. La même année il rencontre Véronique, avec qui il aura 4 garçons.

1992, Bordeaux l’achète pour 3 millions de francs au club cannois, devenu un peu trop étroit pour son talent. Il passera 4 ans aux Girondins, peaufinant sa technique sous les ordres de Rolland Courbis, dont l’accent lui rappelle la maison. Un lob de 40m contre Séville, puis une double confrontation héroïque face au Milan AC confirment ce que tout le monde pressentait : c’est un joueur hors normes.
Enfant sa chambre était tapissée de posters de Michel Platini. C’est ce dernier qui le recrute en 1996 au nom de la Juventus de Turin, alors meilleur club du monde. Il y passera 5 années, qui feront de ce grand joueur un athlète qui décroche les étoiles. La réussite ne sera pas sans peine. Physiquement et psychologiquement, ces années seront plus que dures. Mais il encaissera en silence, avec détermination, et surtout avec succès. La 1ère année, il remporte pas moins de 4 coupes. Et si 1998 est une saison en demi-teinte avec son club italien, sous les couleurs françaises il gagne le graal : la coupe du monde. En décembre il est ballon d’or.


En juillet 2001 il passe de l’Italie à l’Espagne, rejoignant le Real Madrid, qui l’achète 500 millions de francs. Il était le meilleur joueur du monde, logique qu’il soit aussi le plus cher. Il est venu à Madrid pour gagner la coupe d’Europe, ce qu’il fait le 12 mai 2002 d’une incroyable volée du pied gauche. Beau cadeau d’anniversaire pour son club qui fête alors son centenaire. Par la suite le club perd de sa magie, à ses yeux, il s’y ennuie. Il raccroche son maillot un an avant la fin prévue de son contrat, disant au revoir au Real, et au foot en club en général.
Restent les bleus avec lesquels il avait remporté la coupe du monde en 1998 et la coupe d’Europe en 2000. En 2004 il les quitte, dégoûté par l’échec portugais. Fatigué, lassé, il veut laisser la place à la relève. Mais Raymond Domenech, sélectionneur de l’Équipe de France, saura se montrer persuasif et il renfile le maillot des tricolores pour le mondial 2006. La suite est connue…


Son seul regret dans cette carrière d’exception, ne jamais avoir pu intégrer la mythique équipe de Bondy qui selon lui « a sa place, plus qu’aucune autre, en coupe d’Europe ». Pas assez pour ternir le palmarès unique de ce petit gamin de Marseille devenu meilleur technicien de surface d’Europe, qui a remporté toutes les victoires, marqué l’histoire du sport à jamais, sans jamais rien perdre de sa modestie et de sa gentillesse.

Sur les scènes du Rond-point

2014-2015
Patrick Timsit

2008-2009
Moustic en gros