les artistes

Pierre Arditi

Biographie

Après avoir suivi le cours de Tania Balachova, il débute au Théâtre du Cothurne à Lyon en 1965, dans L’Opéra du Monde une pièce de Jacques Audiberti mise en scène par Marcel Maréchal, qui le dirigera par la suite à de nombreuses reprises, tout comme les metteurs en scène Patrice Kerbrat, Jean-Michel Ribes (notamment en 1999, pour Rêver peut-être de Jean-Claude Grumberg, nomination du Molière du comédien), Didier Bezace et Bernard Murat (en 1987 où il obtient le Molière du comédien dans un second rôle pour La Répétition ou l’Amour puni de Jean Anouilh). En 1995, il est nommé pour le Molière du comédien pour Art de Yasmina Reza. Pour la télévision, il travaille avec notamment Nadine Trintignant, Stéphane Clavier, Josée Dayan, Charlotte Brandstörm, Elizabeth Rappeneau, Claude Chabrol, Serge Moati ou encore Amos Gitaï. Au cinéma, il est, tout comme Sabine Azéma et André Dussollier, un interprète fétiche du réalisateur Alain Resnais (qui lui vaut notamment en 1987 le César du meilleur second rôle pour Mélo et le César du meilleur acteur pour les nombreux rôles qu’il interprète dans les films Smoking et No smoking, en 1992). En 2002, il devient Chevalier de la Légion d’honneur et en 2007, Officier de l’Ordre national du Mérite. Pierre Arditi était sur la scène du Théâtre du Rond-Point en 2003 pour Une Leçon de savoir-vivre de Jean-Claude Grumberg et Mathilde de Véronique Olmi, mise en scène Didier Long et en 2008 pour Batailles de Roland Topor et Jean-Michel Ribes, mise en scène Jean-Michel Ribes. En 2011, on l’a vu notamment sur la scène du Théâtre Montparnasse dans La Vérité de Florian Zeller, mise en scène Patrice Kerbrat et au cinéma dans Vous n’avez encore rien vu d’Alain Resnais. On le retrouve ensuite dans les longs-métrages cinématographiques Adieu Berthe – l’enterrement de Mémé de Bruno Podalydès (2012), La Fleur de l’âge de Nick Quinn (2013), Comme un avion de Bruno Podalydès (2015), M. et Mme Adelman de Nicolas Bedos (2016) et plus récemment dans Les Estivants de Valeria Bruni Tedeschi.
Au théâtre, ces dernières années, Pierre Arditi joue dans Moi, je crois pas ! de Jean-Claude Grumberg, mis en scène par Charles Tordjman (2012), Comme s’il en pleuvait de Sébastien Thiéry, mis en scène par Bernard Murat (2014), L’être ou pas de Jean-Claude Grumberg, mis en scène par Charles Tordjman (2015), Le Mensonge de Florian Zeller, mis en scène par Bernard Murat (2016), Le Cas Sneijder de Jean-Marc Dubois, adaptation et mise en scène de Didier Bezace (2017). En 2018 il sera à l’affiche des pièces Quelque part dans cette vie de Israël Horovitz, mise en scène par Bernard Murat, au Théâtre Edouard VII et de Tartuffe de Molière, mise en scène par Peter Stein, au Théâtre de la Porte Saint-Martin.

Sur les scènes du Rond-point