3 - 20 mars 2015

André



Salle Hors les murs
Durée 1h05
Hors les murs - reprise
reprise
[Annulation] > La représentation du 14 mars à 16h est annulée.


 

> Depuis le 19 novembre 2012 (date de l'entrée de Sébastien Pouderoux à la Comédie-Française) André est joué en tournée en alternance par Laurent Ménoret et Sébastien Pouderoux (rôle du frère, entre autres) et par Clément Bresson et Christophe Garcia (rôle du père, entre autres). Du 3 au 20 mars, André sera interprété par Laurent Ménoret, Marie Rémond et Christophe Garcia. 

Synopsis

Je suis connu pour mon sens du placement, mon retour, ma hargne.
« Je m'appelle André, je suis né le 29 avril 1970 à Las Vegas. » Au départ, un enfant que l'on désigne comme un futur champion, et un ado que l'on pousse. À l'arrivée, un sportif de haut niveau. Mais à l'issue de son dernier match, après trente ans de tennis, de terres et de records battus, l'homme révèle qu'il abhorre le sport dont il est devenu le héros. André déteste le tennis. Il avoue nourrir pour sa discipline une haine obscure et secrète. Performance singulière et libre, traversée de questions graves, André, c'est le parcours initiatique d'un homme dépossédé de ses choix et de ses désirs, une figure mondialement connue qui pratique un sport qu'elle n'a pas choisi et qui devient sa vie. Marie Rémond s'empare de cette matière et entraîne avec elle deux camarades, issus de la même promotion du Théâtre National de Strasbourg.
« Nous avons créé ensemble notre propre « André », explique-t-elle, empreint de nos sensibilités, de notre humour, de nos interrogations. » À trois sur le plateau, acteurs et auteurs, ils parcourent un destin exceptionnel pour décortiquer les mécanismes de la pression, les troubles de la création, et la maîtrise du libre-arbitre. « Nous travaillons sur l'écart entre ce que l'on projette sur une personne et son monologue intérieur. » André, exemple singulier, devient une fenêtre vers les absurdités de l'existence. Mais les personnages ici sont des gens comme tout le monde, et pourquoi pas des acteurs en proie aux mêmes questionnements ; tragédies de la vie ordinaire. Mêmes craintes, mêmes failles. À quel point est-on bien l'auteur de ses choix ? Drôle et poignant, André pose les questions du doute et des contradictions dans un portrait inattendu et savoureux.

Distribution

Un projet de : Marie Rémond
Écriture collective : Clément Bresson, Sébastien Pouderoux, Marie Rémond
Avec : Christophe Garcia, Laurent Ménoret, Marie Rémond
Collaboration artistique : Pierre-Marie Poirier
Lumière : David Perez
Régie générale et lumière : Zvezdan Miljkovic
Administration de tournée : Sylvain Didry

Mentions de production

production Théâtre Vidy-Lausanne, spectacle réalisé à partir d’une maquette du Jeune Théâtre National, création au Théâtre Vidy-Lausanne le 31 octobre 2011 

Partenaires


presse

• 10 novembre 2017

Armelle Héliot ' Le Figaro

Ce héros malgré lui, cet enfant soumis à l’écrasant désir d’un père brutal, ce cœur pur qui attendra d’être sorti des courts pour avouer avoir toujours détesté le tennis, Marie Rémond l’incarne d’une manière aussi inattendue que sidérante. On suit son chemin d’exploits et de souffrance physique et morale. Et l’on rit beaucoup tout en ayant le cœur serré.

• 10 novembre 2017

Brigitte Salino ' Le Monde

Deux comédiens jouent le père, le frère, le coach, l’agent. Marie Rémond est particulièrement touchante : à travers la personne d’André Agassi, ses doutes, ses désirs, les violences qu’on lui impose et qu’il s’impose aussi, ses accès de révolte et son côté perdu. C’est vraiment un joli spectacle.

• 10 novembre 2017

Grégoire Biseau ' Libération

C’est drôle. Absurde. Décalé. Et la pièce avance sur un curieux équilibre entre bouffonnerie et conte existentiel, passant de l’un à l’autre avec une étonnante fluidité.

• 10 novembre 2017

Fabienne Pascaud ' Télérama

Qu’est-ce qui peut se passer dans la tête d’un athlète de cet ordre, forcément plein de doutes, de désirs de rupture, de peurs, et qui se tait. C’est ce qu’explorent avec énergie et humour Marie Rémond et ses camarades de jeu. À leur complicité en scène, on devine que le spectacle s’est nourri d’improvisations, de plaisirs de travail partagés.

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