Un homme parle, comme par « flash » : ses propos sont entrecoupés de textes qui donnent les mesures de sécurité en cas de diverses contaminations chimiques. Originaire de Moldavie, enfant, il devait écrire à l'école des « lettres pour la paix » sous peine d'être battu. Son père part travailler à Tchernobyl, revient malade et meurt d'un cancer. Sa mère meurt aussi, lors de la guerre en Transnistrie. Puis l'homme épouse une femme russe et ils ont un enfant. Ils lui offrent une place de théâtre : le fils est tué lors de l'assaut des forces de l'ordre durant la représentation. L'homme se suicide. Il n'y a pas de chronologie des événements, mais un fil rouge tisse la trame historique et émotionnelle du récit : la xénophobie et la destruction par le gaz. Une réflexion sur l'utilisation du gaz au XXe et XXIe siècle, d'Auschwitz à Tchernobyl...

De : Nicoleta Esinencu
Traduction du roumain : Alexandra Lazarescou
Lecture dirigée par : Jean-Jacques Beineix
Avec : Héloïse Wagner

L'Arche est agent théâtral du texte représenté, texte traduit avec le soutien de la Maison Antoine Vitez

 

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