Boliloc

saison 2007-2008

Boliloc

mise en scène : Philippe Genty, Mary Underwood, avec : Christian Hecq, Scott Koehler, Alice Osborne, assistant : Eric de Sarria, musique : René Aubry, création lumières : Baptiste Bussy, costumes* : Eugenia Piemontese, direction technique : Olivier Pot, équipe technique/manipulation : Emmanuel Laborde, Philippe Zielinski, équipe technique/lumières : Guislaine Rigollet, plasticiens : Sébastien Puech, Carole Allemand, Sophie Coeffic, assistés de : Aurore Hubert, Tomoe Kobayashi
 Avis de la presse et des spectateurs

27 mai - 29 juin 2008


Salle : renaud-barrault
Durée : 1h30

synopsis

Avec la nécessité de ce qui surgit et disparaît aussitôt dans nos rêves.

Comment un ventriloque devient soudain la proie de ses propres personnages. Cela se met à parler en lui, tandis que nous basculons à sa suite dans une fantasmagorie hallucinatoire qui n'est autre que son monde intérieur. On ne tarde pas à constater que le bonhomme n'est pas seul dans sa tête. Même que ça pullule en diable et que ça se dispute âprement car tous ces "moi" du malheureux ventriloque ont de sérieuses difficultés à s'entendre. Scènes de ménage à l'intérieur d'un cerveau, voilà comment pourrait être soustitré ce spectacle désopilant et parfois inquiétant de Philippe Genty. Deux comédiens et une comédienne danseuse affrontent les transformations intempestives d'une matière onirique. On dirait une énigme qui se poserait des questions à elle-même. Un puzzle en perpétuelle métamorphose. Les fleurs y deviennent des océans et l'on croirait presque toucher du doigt un poème de Rimbaud.



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distribution

Mise en scène : Philippe Genty, Mary Underwood
Avec : Christian Hecq, Scott Koehler, Alice Osborne
Assistant : Eric de Sarria
Musique : René Aubry
Création lumières : Baptiste Bussy
Costumes* : Eugenia Piemontese
Direction technique : Olivier Pot
Équipe technique/manipulation : Emmanuel Laborde, Philippe Zielinski
Équipe technique/lumières : Guislaine Rigollet
Plasticiens : Sébastien Puech, Carole Allemand, Sophie Coeffic
Assistés de : Aurore Hubert, Tomoe Kobayashi

mentions de production

*costumes : avec la participation de l'Atelier Couture du Théâtre des Célestins à Lyon



production exécutive Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre

coproduction La Coursive/SN de La Rochelle, Théâtre André Malraux/Rueil-Malmaison Espace Jacques Prévert/Aulnay sous Bois, Théâtre Les Célestins/LyonThéâtre Toursky International/Marseille, Le Rive Gauche-Centre culturel/St Etienne du Rouvray L'Atelier à Spectacle/Vernouillet, coréalisation Théâtre du Rond-Pointavec le soutien de la Ville de Nevers, du Conseil Régional de Bourgogne et de la DRAC Bourgogne 

revue de presse avis des spectateurs

 Pariscope - Marie-Céline Nivière

28 mai 2008
Un pur chef-d'oeuvre.
Le nouveau spectacle de Philippe Genty est un pur chef-d'oeuvre. On y trouve tout ce qui fait la marque de ce créateur unique ayant ce don exceptionnel de nous faire voyager dans un monde où l'imagination à tout pouvoir. Il y a de la marionnette, de la danse, du cirque, du théâtre, mais pas de paroles, des bruits, des trompes-?il, des jeux de lumière, de la musique, celle de René Aubry? Les lois de l'apesanteur sont souvent défiées.
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 Pariscope - Marie-Céline Nivière

21 mai 2008
Christian Hecq dans les rêves de Philippe Genty
Nous avons découvert cet acteur belge, immense par sa puissance comique, la première fois à la télévision dans "Crimes en série" où il interprétait un médecin légiste déjanté, puis au théâtre dans "La main passe" de Feydeau mis en scène par Gildas Bourdet, puis dans "Boulevard du boulevard" de Daniel Mesguich, "Musée Haut Musée Bas" de Jean-Michel Ribes. Il est génial dans "Boliloc", la nouvelle production de Philippe Genty. Interview.
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 La Terrasse - Véronique Hotte

1 mai 2008
Une projection éblouissante des fantasmes les plus fous.
Losqu'on se penche sur les problématiques du créateur plasticien, metteur en scène et marionnettiste Philippe Genty, le regard est ébloui par les références multiples à Bachelard et à sa théorie des éléments. Cette disposition d'esprit facétieuse et acidulée explique le goût des douceurs et parfois des petites terreurs rêveuses de l'imaginaire poétique de Boliloc, le dernier en date des spectacles vivants non identifiés de Genty, visionnaire attitré d'une scène magicienne où le subconscient est revendiqué comme roi.
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