« Comme un moyen de grandir, de s’ouvrir et d’avancer dans la vie... »
Assise à sa table, livres ouverts devant elle, la narratrice s’adresse aux enfants, comme à tous les publics disposés à voyager loin. Elle se lance dans l’aventure de deux contes chinois, Le Prince tigre et Le Cheval magique de Han Gan. Invitations aux périples. La scène s’illumine de fresques et d’encres de Chine, gros plans et plans d’ensemble projetés sur grand écran, magie visuelle de couleurs vives et de contrastes saisissants. On entre dans les peintures, les rêves du dessinateur, paysages, fauves et chevaux, héros des aventures.
L’illustrateur et écrivain Chen Jiang Hong déploie lui-même, en direct et en musique « live », les personnages de ses deux contes. D’abord, le périple d’un enfant que ses parents, roi et reine, confient à la tigresse pour apaiser sa colère depuis que les chasseurs l’ont privée de ses petits. Ensuite, la vie fantastique de Han Gan, grand peintre qui, enfant, dessinait des chevaux attachés, de peur qu’ils ne se sauvent du papier. On vit au rythme des traits tracés, des lignes aventureuses et des couleurs du peintre. Les deux contes s’animent, prennent vie, évoquant la liberté et l’audace, la force de l’évasion artistique.