Synopsis

[info]> information préfectorale / soirée du 31 décembre



"Pour moi, ce qui est de l'ordre de l'irrationnel est tout à fait normal. Je considère le monde du rêve ou du cauchemar, comme quelque chose d'absolument naturel." Alfredo Arias

Le Christ peut-il apparaître sur la scène d'un théâtre ? À notre connaissance, cela ne s'est pas encore vérifié. Et pourtant il y a eu à Rome dans les années 1960-70, une troupe théâtrale d'Origlia Palmi persuadée qu'à travers ses représentations de drames comme Saloméou La Vie de Sainte Bernadette Soubirous, elle pouvait convoquer sur scène la présence divine. À chaque fois, leurs tentatives avaient le don de provoquer dans le public l'hilarité générale. Touché par cette naïveté, cette religiosité de bric et de broc, Alfredo Arias se souvient avec Divino Amore de ces représentations insensées. Il fait revivre,dans ce spectacle musical en forme d'hommage tendre et décalé, ce théâtre bancal aux artifices surprenants, loufoques, mais servi par une foi inébranlable, drôle à son corps défendant, un peu à la façon des films du réalisateur de séries B, Ed Wood. Au bord du gouffre, sur le fil du rasoir, c'est une fantasmagorie de pacotille foisonnante et déjantée, une ode à tous les égarés de la terre et de l'univers, vrillée et vibrante, chaleureuse et désopilante.

Distribution

Mise en scène : Alfredo Arias
Livret de : Alfredo Arias, René de Ceccatty
Avec : Sandra Guida, Antonio INTERLANDI, Marilú Marini, Alejandra Radano
Arrangement musical : Diego Vila
Costumes : Pablo Ramirez
Décors : Larry Hager
Accessoires : Daniel Cendron
Lumières : Cesare Accetta
Maquillages : Jean-Luc Don Vito

Mentions de production

coproduction Groupe TSE, Théâtre du Rond-Point, avec la participation de L’Avant-Seine/Théâtre de Colombes, en résidence à la Comète / SN de Châlons-en-Champagne

Cette oeuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du fonds SACD. 


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