Synopsis
Il répète une phrase apprise : "J'aime ce pays" et tout Berlin ne cause que de Benji, jeune réfugié nigérian menotté au radiateur du centre de rétention. À travers son histoire, Peter Turrini raconte avec un rire grinçant le désespoir occidental. C'est un hasard si on naît au Nord ou au Sud, à l'Est ou à l'Ouest. Ce hasard, on le ressent très fortement lorsqu'on a, comme moi, des cousins nés du mauvais côté : on a le même grand-père, et moi je circule comme je veux, je travaille (presque) où je veux ... et eux chantent avec Salif Keita : "Nous pas bouger, pas moyen bouger, nous pas bouger". Ça faisait longtemps que je voulais en parler de cette idiotie-là.
Eva Doumbia
Paris Obs du 24 au 30 mars 2005
"Une qui a du talent, c’est la jeune Eva Doumbia, issue de l’Unité nomade de formation à la mise en scène ; Elle insuffle à sa troupe un dynamisme irrésistible. N’en doutez pas, elle fera parler d’elle."
Le Figaro du 22 mars 2005
La critique d’Armelle Héliot
"La relève
La plus belle découverte de cette production, c’est Eva Doumbia. J’aime ce pays est un moment de théâtre qui rencontre l’adhésion d’un public jeune, ce qui est très important. "