« La station assise me fait pousser des ailes d’écrivain. »
Le sport, l’art, la vie, l’amour et le néant. En mille pages de notes, Les Carnets en marge de Roland Dubillard drainent pensées et rêveries, absurdes et percutantes, matières à méditations. Journal d’un fou de génie, truffé de pièges et de jeux de piste, de saynètes et d’aphorismes, Les Carnets rédigés entre 1947 et 1997 explosent de tours de magie, de folies de langage, qui consolent du monde inexplicable.
À l’acteur, metteur en scène, dramaturge, auteur de poèmes et de nouvelles, le Rond-Point consacre un festival en 2004, avec pièces, rencontres et surprises, dont Madame fait ce qu’elle dit. Il confie et dédie alors cette ultime œuvre à sa compagne Maria Machado, qui orchestre aujourd’hui avec Charlotte Escamez, écrivaine et secrétaire littéraire de Dubillard entre 2001 et 2011, l’adaptation des Carnets. Jacques Gamblin et François Morel jouent les duels des Diablogues en 2008. Couronné de Molières, du grand prix de l’Académie française, du prix des Poètes, de la SACD ou de l’Humour noir, Dubillard meurt à l’automne 2011. Quelques mois plus tard, Pierre Richard interprète au Rond-Point sa Maison d’os.
production La compagnie tangente, Marie-Cécile Renauld Prod, accompagnement Hélène Icart (Prima Donna), coréalisation Théâtre du Rond-Point
avec le soutien de la région Île-de-France, le département de l’Essonne, le Théâtre intercommunal d'Etampes (la communauté d’agglomération de l’Etampois sud Essonne - Caese), le Théâtre Coluche à plaisir, la société des amis de Roland Dubillard, lumières des Cinés