La Divine Miss V.

saison 2008-2009

La Divine Miss V.

Full Gallop
de : Mark Hampton, et : Mary Louise Wilson, adaptation de : Jean-Marie Besset, avec : Claire Nadeau, mise en scène : Jean-Paul Muel, décor : Edouard Laug, costume : Christian Gasc, créations lumière et son : Didier Girard, coiffure (Institut Padiglione) : Pascal Donnadieu, maquillage : Suzanne Pisteur, chorégraphie : James Sparrow, voix off : Andrea Schieffer, assistante à la mise en scène : Zoé BRUNEAU
 Avis de la presse et des spectateurs

17 septembre - 2 novembre 2008


Salle : jean tardieu
Durée : 1h15

synopsis

[prolongations]> jusqu'au 2 novembre inclus

Je n’aime pas travailler. Je n’aime que rêver.
Le travail, n’importe qui peut le faire.

On ne peut pas être et avoir été. Mais on peut se refaire. Diana Vreeland, rédactrice en chef redoutée du magazine Vogue, régna pendant des années sur le monde de la mode. Elle était née pour contredire la célèbre phrase de Scott Fitzgerald, «il n’y a pas de deuxième acte dans la vie d’un Américain». En 1971, virée du jour au lendemain, la voilà bien malgré elle au «chômage». Mais Diana Vreeland voit les choses autrement; elle allume une de ses fameuses cigarettes et décide de voyager à l’étranger pendant quatre mois. La pièce composée par Mark Hampton et Mary Louise Wilson nous montre, à l’heure du bilan, celle que les journaux désignaient alors comme une «mendiante de luxe se préparant à faire la tournée de ses amis milliardaires». Sauf que ceux-ci se font rares dans des temps difficiles. Diana Vreeland nous entraîne dans ses souvenirs avec drôlerie, humour et émotion. Claire Nadeau campe cette femme de tête au moment où elle touche le fond. Mais loin de se laisser abattre, et grâce à son génie visionnaire, elle rebondira vers une nouvelle carrière encore plus prestigieuse.

distribution

De : Mark Hampton
Et : Mary Louise Wilson
Adaptation de : Jean-Marie Besset
Avec : Claire Nadeau
Mise en scène : Jean-Paul Muel
Décor : Edouard Laug
Costume : Christian Gasc
Créations lumière et son : Didier Girard
Coiffure (Institut Padiglione) : Pascal Donnadieu
Maquillage : Suzanne Pisteur
Chorégraphie : James Sparrow
Voix off : Andrea Schieffer
Assistante à la mise en scène : Zoé BRUNEAU

mentions de production

production Les productions du Levant – Grand’rue – Corinne Honikman – Valérie Lévy
avec l’aide du Théâtre du Donjon/Pithiviers, coréalisation Théâtre du Rond-Point
Les auteurs sont représentés dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie-Cécile Renauld, Paris,
en accord avec The William Morris Agency, New-York 

revue de presse avis des spectateurs

 Paris Obs - Jacques Nerson

18 septembre 2008
Sélection
Du jour au lendemain Diana Vreeland, rédac' chef de "Vogue", qui fait la pluie et le beau temps dans le monde de la mode des années 60, se retrouve à la porte. Donc à la rue. Bien sûr, on pense au "Diable s'habille en Prada". Mais il y a plus d'espièglerie dans l'oeil de Claire Nadeau que dans celui de Meryl Streep. Elle rend le tyran sympathique.
 Consulter l'article

 Pariscope - Marie-Céline Nivière

17 septembre 2008
Critique
Divine Claire Nadeau faudrait-il dire, tant elle est « génialissime » dans ce rôle de grande prêtresse de la mode. Toute de noir vêtue, c'est chic, elle entre sur scène où tout est rouge, c'est encore plus chic. De son entrée remarquable à sa sortie qui ne le sera pas moins, Claire Nadeau nous entraîne dans un tourbillon, celui de la vie d'une femme excentrique, sophistiquée et exubérante. Ce personnage va à Claire Nadeau, non pas comme un gant, mais comme une robe de taffetas, bruissante et chatoyante, que la mise en scène, impeccable, de Jean-Paul Muel met en valeur. Jamais la comédienne ne tombe dans la caricature. Et si parfois le trait semble un peu poussé, ce n'est que justesse, car pour Diana Vreeland tout était : toujours trop ou pas assez.
 Consulter l'article

 Tétû - Charlotte Lipinska

1 septembre 2008
Miss V., ombre et lumière
Diana Vreeland a régné sur la presse de mode de 1937 à 1971. Claire Nadeau l'incarne après sa chute. Déchue, rejetée mais toujours divine. Moulée dans un tailleur cintré et maquillée comme une geisha, elle l'incarne à merveille, avec la juste dose de distance et d'humour. Le vernis pétille encore maîs se craquelle, à mesure que se fissure la sous-couche d'humiliation et de solitude. Avant que sa vie ne connaisse un ultime rebondissement...
 Consulter l'article

également à l'affiche