Synopsis
Ça va tomber par où ça penche.
Comédien, poète et chroniqueur, François Morel parle de l'amour, du temps qui passe, des huîtres et des levers de soleil. Seul en scène, il crée un spectacle drôle et mélancolique, consolation heureuse pour tous les fâchés avec l'existence.
Le jour va se lever, le soleil avec. Un grand-père montre une aurore à son petit-fils, trésor insaisissable. «?Profite, ça rend philosophe.?» Les choses de la vie, vues par François Morel, réconcilient avec le moment présent. C'est l'inexorable fuite du temps qu'il attrape, épingle, observe avec le sourire en coin et l''il mélancolique.
Janine sirote son vin cuit, parle à une photographie de Sheila, et remercie son idole d'avoir été là, à chaque instant de sa vie. Un figurant, hallebardier de fond de décor, dit sa carrière sans gloire et son blues en alexandrins. Un envoyé spécial de France Bleu Judée, journaliste mécréant, couvre en direct un 24 décembre la naissance à Bethléem du divin enfant.
Chroniqueur pour France Inter, ancien acteur des Deschiens, le comédien et poète réunit des textes écrits pour la radio. Seul en scène, narrateur et personnages, il s'entoure d'images mouvantes, d'effets sonores et d'apparitions magiques. François Morel fait vivre une galerie de gens simples aux joies extraordinaires. Un amour fou pour une huître, un regard dans le métro, la voix d'Anna Karina... Tous voyagent entre des cadeaux tombés du ciel, les saveurs perdues au fil des épreuves de l'existence, des bonheurs sans nom et quelques éclats de rire. La vie est là et la philosophie si simple. Si le monde tient encore jusqu'à dimanche, profitons-en pour exister. Pierre Notte
Mentions de production
production Les Productions de l’Explorateur, La Coursive – Scène nationale / La Rochelle, La Pépinière Théâtre / Paris, Scène nationale / Albi, avec le soutien du Pôle Culturel – Commune d’Ermont et du CADO – Centre national d’art dramatique / Orléans, production déléguée Valérie Lévy et Corinne Honikman assistées de Constance Quilichini, spectacle créé le 8 avril 2013 à La Coursive – Scène nationale / La Rochelle, coréalisation Théâtre du Rond-Point, texte publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs