4 - 14 avril 2018

Le Méridien



Salle Jean Tardieu
du mardi au samedi, 21h - dimanche, 15h30
Relâche : relâche le 9 avril
Durée 1h10
reprise

Synopsis

Celui qui marche sur la tête, mesdames messieurs, il a le ciel en abîme sous lui.
Après La Loi du marcheur et Un métier idéal, Nicolas Bouchaud et Éric Didry mettent en lumière les mots fulgurants de Paul Celan, l’un des plus grands poètes européens, dont l’art et le verbe se dressent en rempart contre l’oubli et l’indifférence.

Il naît en Roumanie en 1920, dans une famille juive où on parle allemand. Paul Celan a vingt-deux ans quand ses parents sont déportés, quand il est condamné aux travaux forcés. Il part plus tard pour Bucarest, Vienne et Paris. Il traduit Char, Michaux, Shakespeare. Il reçoit en 1960 le Prix Büchner et prononce à cette occasion son discours Le Méridien. À travers le théâtre de Büchner, il livre alors ce qu’il perçoit de l’art et de l’acte poétique. « Je ne vois pas de différence entre une poignée de main et un poème », écrivait-il. Avril 1970, après plusieurs périodes d’internement, il se jette dans la Seine. On aurait retrouvé, dans l’une de ses poches, des billets pour une représentation de En attendant Godot de Beckett.
Au Rond-Point, Nicolas Bouchaud et Éric Didry ont créé La Loi du marcheur, d’après les entretiens de Serge Daney, puis Un métier idéal d’après l’écrivain John Berger et le photographe Jean Mohr. Ils saisissent une fois encore, avec Le Méridien, un texte non destiné à la scène. Ils mettent en lumière les mots sombres et fulgurants de celui que l’on considère comme l’un des plus grands poètes européens. Ils agrippent la « contre-parole » d’un poète qui a fait le choix d’écrire dans une langue qui était à la fois celle de sa mère et de ses bourreaux. Sa poésie, comme ressaisissement du sujet face à la barbarie, se dresse en rempart contre le temps, l’oubli, le déni, l’indifférence. Pierre Notte

Distribution

Un projet de et avec : Nicolas Bouchaud
D'après "Le Méridien" de : Paul Celan
Mise en scène : Éric Didry
Traduction : Jean Launay
Traduction additionnelle : Irène Bonnaud, Jean-Pierre Lefebvre, Martine Broda, Valérie Briet
Adaptation : Nicolas Bouchaud, Éric Didry, Véronique Timsit
Collaboration artistique : Véronique Timsit
Lumière : Philippe Berthomé
Scénographie : Élise Capdenat
Musique (chants juifs) : Sonia Wieder Atherton
Son : Manuel Coursin
Régie générale : Ronan Cahoreau-Gallier

Mentions de production

production Nicolas Roux, production déléguée Le Quai – Centre dramatique national Angers Pays de la Loire, coproduction hTh – Centre dramatique national de Montpellier, Théâtre du Rond-Point, Théâtre National de Strasbourg, Festival d’Automne à Paris, Le Domaine d’O / Montpellier, Cie Italienne avec Orchestre, spectacle créé le 2 octobre 2015 au Théâtre National de Strasbourg, texte publié aux éditions du Seuil

Partenaires


presse

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