Synopsis
Editions : Les carnets de la psychanalyse
Voilà une pièce composée comme un rapsodie-opéra où le personnage principal est une ville prise à un moment historique d’une de ses apogées artistiques et culturelles. Cette ville est un chœur où se côtoient le pire (le jeune Hitler, Hugo, l’antisémite) et le meilleur (l’artiste Klimt et le psychanalyste Freud), où en pleine scission entre Freud et Jung se propagent certaines "idées de Wagner". Les scènes alternent brèves, longues, sérielles. Le contenu, toujours surprenant parfois brillant, joue de correspondances, provoque l’intelligence des reconnaissances et des évocations… Puisqu’on connaît la (triste) suite de l’histoire, on a peur de comprendre l’inavouable : Au moment de la plus grande intelligence peuvent jaillir (comme fécondés ?) les germes de la barbarie la plus vile : la xénophobie paranoïaque. Vienne 1913 est un chœur symbolique qui, comme un phare, éclaire ces détails qui appellent notre vigilance.