mardi 10 février 2015

Mensonges



Salle Roland Topor
La Piste d'envol

Synopsis

textes de Nicoleta Esinencu, Josep Maria Miró, Yánnis Mavritsákis
lecture dirigée par Véronique Bellegarde
avec Quentin Baillot, Christophe Brault, Julie Pilod
musique Johann Riche

That moment de Nicoleta Esinencu, traduction du roumain Alexandra Lazarescou
That moment a comme point de départ un fait qui a eu lieu, de nos jours, en Moldavie : un père a coupé le doigt de son enfant car ce dernier lui a volé de l'argent dans son porte-monnaie. Même si le texte semble être une fiction, les évènements qui s'y déroulent sont basés sur des faits réels. That moment parle d'argent, de carrière, de politique et de mensonges. En mariant avec une ironie grinçante le récit réaliste et le conte, le calcul froid du coût de revient d'un enfant et l'argent qui pousse dans les arbres, la fraude aux aides sociales et les formules magiques, Nicoleta Esinencu interroge avec intelligence les ressorts d'une société où tout est marchand et corrompu.

Le Collaborateur de Josep Maria Miró, traduction du catalan Laurent Gallardo
Un homme malade jouissant d'une notoriété publique vit reclus, sans aucun contact avec le monde extérieur. Un biographe souhaite écrire le récit de son existence avant que la maladie ne l'emporte. Mais ne pouvant l'approcher, il contacte un proche du malade qui prétend le connaître bien mieux que quiconque. Dans sa quête de vérité, c'est donc à un tiers que doit s'en remettre le biographe. Mais peut-il se fier à la parole de ce témoin pour retracer la vie d'un homme dont le destin a partie liée avec l'Histoire ? Biographe et témoin sont-ils prêts à collaborer ? Comment se constitue une vérité historique ? En tant que mise en récit, le témoignage donne-t-il accès à la réalité des faits ou nous entraîne-t-il nécessairement dans le domaine de la fiction ? Quant au langage, quels rapports entretient-il avec la vérité ? « On ne devrait pas dire une chaise, mais une peut-être chaise » écrivait Wittgenstein. Le collaborateur est l'histoire de ce « peut-être ».

Bélial de Yánnis Mavritsákis, traduction du grec Michel Volkovitch
(Bélial est un démon associé au mensonge. Son nom veut dire "celui qui ne vaut rien")
Dans les abords d'une ville, un passant aborde une femme qui ramasse des herbes. La fille de cette femme tarde à rentrer. L'homme commence à se faire inquiétant, à suggérer la présence d'un dangereux rôdeur, l'angoisse monte peu à peu, l'inconnu peut alors avoir un ascendant sur la femme et la manipuler.
Elle finit par demander de l'aide à celui qui ne cherche en fait qu'à la détruire. L'homme a "un truc" qui est la seule manière de faire retomber le sentiment de peur devenu insoutenable...

Mentions de production

production Le Zéphyr, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France, du Centre national du Théâtre, de la Maison Antoine Vitez – Centre international de la traduction théâtrale, du Conseil des arts du Danemark, du festival La Mousson d’été, de La Chartreuse – Centre national des écritures du spectacle / Villeneuve lez Avignon
Le site d’information MEDIAPART est partenaire de Mensonges.

entrée libre : réservation obligatoire sur cette page ou au 01 44 95 58 81
ouverture des réservations un mois avant l’événement 

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