Orgueil, poursuite et décapitation

saison 2010-2011

Orgueil, poursuite et décapitation

(comédie hystérique et familiale)
 Avis de la presse et des spectateurs

31 mai - 2 juillet 2011


Salle : jean tardieu
Durée : 1h35

synopsis

Est-ce que tu as assassiné toute ta famille dans le placard ?
« Des portes qui claquent, des assiettes qui volent », pour l’Auteure, c’est un bon début. Volées d’injures, flots d’obscénités, meurtres en tous genres. Elle aime ça, l’Auteure. Ses figures s’écharpent, s’étripent. Scènes de la vie quotidienne ou conjugale, enfers et damnations loufoques, grandguignolesques et pétaradantes. Attaques en règle contre l’orthodoxie morale, les personnages de Marion Aubert, elle-même sur scène dans le rôle de l’Auteure, jaillissent de rêves érotiques peuplés de monstres à sexes surdimensionnés.
Sur les plages, les poètes désoeuvrés se castagnent. Sur la scène, défilent une grand-mère violée, une infirmière avide, un directeur de théâtre libidineux, une mariée insatisfaite. Et l’Auteure, toujours là, fait sa sieste et s’inquiète du destin de la France. « De l’amour et de l’action, voilà les ingrédients d’une bonne pièce de théâtre. » Joyeuse bande unique d’un théâtre barré, doux-dingue et sanglant, la compagnie Tire pas la nappe convoque une trentaine de pauvres diables sur un champ miné de surprises, d’irrévérences, de délires.
Ces figures, Marion Aubert les nomme « les chonchons ». Ils vivent et vont dans tous les sens, se prennent des coins de mur dans la gueule et des balles dans la tête. Ils profitent de la langue libre, éclatée de l’auteur des Histrions (détail) et des Aventures de Nathalie Nicole Nicole. Aubert composait son premier texte en 1996, alors qu’elle suivait une formation de comédienne au Conservatoire de Montpellier, dirigé par Ariel Garcia-Valdès. Elle implantait là sa compagnie, avec Capucine Ducastelle, comédienne, et Marion Guerrero, chef d’orchestre de cette farce hystérique et familiale. « Je veux que ce spectacle soit jubilatoire, dit la metteur en scène, haut en couleurs, déjanté et effrayant. Comme l’est le texte. »

mentions de production

production Cie Tire pas la Nappe, coproduction SN de Sète et du Bassin de Thau, La Boîte à rêves / Cie Jérôme Savary, École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier LR, avec l’aide à la résidence du CG Hérault, l’aide à la création du CR Languedoc-Roussillon et le soutien de la Cie Les gens du quai.
avec le soutien de Réseau en scène Languedoc-Roussillon, publié aux éditions Actes Sud – Papiers
ce texte a bénéficié du soutien de l’association Beaumarchais – SACD 

revue de presse avis des spectateurs

 Métro - Caroline Châtelet

9 juin 2011
Histoires cruelles en appartement
Entre fantasmes intimes, blagues cruelles et sympathiques échappées belles, la sympathique équipe de comédiens interprète avec vitalité cette comédie plus hystérique que familiale.
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 Libération - René Solis

2 juin 2011
Prises de bec en famille au Rond-Point
Marion Aubert manie l’outrance mais pas le mépris envers ses personnages. Chacun peut se reconnaître dans ses monstres.
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 La Terrasse - Gwénola David

1 mai 2011
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Gloutonne endiablée, espiègle cabotine, l’écriture de Marion Aubert cavale à toute bringue dans l’imaginaire et déniche les monstres planqués dans l’ordinaire des relations humaines.
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