Perthus

saison 2008-2009

Perthus

de : Jean-Marie Besset, mise en scène : Gilbert Désveaux, avec : Alain Marcel, Jean-Paul Muel, Robin Causse, Jonathan Drillet, décor : Alain Lagarde, costume : Dominique Borg, assistée de : Hélène Foin-Coffe, lumière : Pierre Peyronnet, son : Mode-F, collaboration artistique : Bernard Mercadier, maquillage : Violette Serrat, parurier : Philippe Ferrandis
 Avis de la presse et des spectateurs

9 septembre - 26 octobre 2008


Salle : jean tardieu
Durée : 1h45

synopsis

[changement d'horaire]> en raison de la programmation exceptionnelle de Microfictions le samedi 4 octobre (Nuit Blanche 2008), la représentation de Perthus aura lieu à 15h au lieu de 21h30. 

Mais moi, j’ai mon fils, sorti de mes entrailles. Mon prolongement, ma vie. Mon espérance.
L’année du bac dans une petite ville du sud de la France. Non loin de là, le col du Perthus qui permet de franchir les Pyrénées pour rejoindre l’Espagne. Deux adolescents font connaissance en classe de terminale. À la fin de l’année, une nouvelle vie doit commencer. Élèves brillants, ils quitteront la ville pour entamer un nouveau cycle d’études à Paris ou à Toulouse. C’est donc une année riche d’enjeux. Ils s’appellent Paul et Jean-Louis. Une amitié se noue, qui pour Paul est déjà de l’amour. Les deux garçons vivent avec leurs mères respectives, Irène et Marianne. Les pères, curieusement absents, se désintéressent autant de leur épouse que de leur progéniture. Pour les deux garçons, cette période de transition où tout est plus intense recèle aussi ses dangers. Une atmosphère qui rappelle L’Éveil du printemps de Frank Wedekind. L’amour de Paul est rejeté par Jean-Louis tandis que ce dernier est impliqué dans une affaire de viol. Pendant ce temps, les deux mères deviennent amies. Interprétées par des hommes, elles apportent à ce drame distance, drôlerie et ironie. Avec des mots simples, Jean Marie Besset évoque ces moments déterminants et parfois cruels quand on croit avoir devant soi toutes les possibilités de la vie.

distribution

De : Jean-Marie Besset
Mise en scène : Gilbert Désveaux
Avec : Alain Marcel, Jean-Paul Muel, Robin Causse, Jonathan Drillet
Décor : Alain Lagarde
Costume : Dominique Borg
Assistée de : Hélène Foin-Coffe
Lumière : Pierre Peyronnet
Son : Mode-F
Collaboration artistique : Bernard Mercadier
Maquillage : Violette Serrat
Parurier : Philippe Ferrandis

mentions de production

production BCDV Théâtre, coproduction Félix Ascot, SOBAS Productions, François de la Baume, avec l'aide du Festival de Spoleto et du Théâtre du Donjon/Pithiviers, coréalisation Théâtre du Rond-Point

construction décor Ateliers Marigny 

 

revue de presse avis des spectateurs

 Paris Obs - Jacques Nerson

18 septembre 2008
Critique
Jamais Besset, l'un des meilleurs auteurs du temps, n'avait ainsi ouvert son coeur, sans détours, l'émotion se trouvant contrebalancée par la drôlerie des mères incarnées par Alain Marcel et Jean-Paul Muel. Pourquoi des travestis ? Pour regarder les deux femmes à la loupe, mais sans les tourner en dérision. Dirigés par Gilbert Désveaux, Robin Causse et Jonathan Drillet sont très justes. Le spectacle, à la fois cocasse et bouleversant, parle à chacun d'entre nous.
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 Le Point - Nedjma Van Egmond

18 septembre 2008
Sélection
Mères poules, adoratrices, épouses délaissées et mal-aimées dont les fils uniques sont "le dieu, le prolongement, la vie, l'espérance". Absolument épatants, Alain Marcel et Jean-Paul Muel sont Marianne et Irène, ces femmes fragiles et solides à la fois, poignantes et attachantes. D'une drôlerie irrésistible, même dans la tristesse. Les véritables héroïnes de ce conte, ce sont elles.
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 L'Humanité - Jean-Pierre Léonardini

16 septembre 2008
Sur la pointe des pieds classique
Le coup d'éclat dans le jeu réside dans le fait que ces rôles de génitrices, matrones bourgeoises juste parodiées, sont interprétés par deux hommes, Alain Marcel et Jean-Paul Muel, dont le travail sur la féminité robuste se révèle d'une extrême finesse. Il y aussi que ce récit initiatique, au fond un court roman théâtral, est écrit en toute sensibilité nerveuse, avec une maîtrise totalement digne de foi.
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 Tétû - Charlotte Lipinska

1 septembre 2008
Amitiés particulières
Délaissant momentanément ses héros parisiens, Jean-Marie Besset signe Perthus (du nom d'un col de montagne pyrénéen) qui s'attache à l'amitié de deux adolescents en terminale dans les années 1970. Elevés par leurs mères, ils sont brillants et fils uniques. L'un aime la littérature, l'autre les maths. L'un fascine l'autre, et l'un aime l'autre un peu plus qu'il ne convient... Et si l'amitié indéfectible n'était, au final, que celle que vont peu à peu tisser leurs mères respectives ? Mis en scène par le complice de l'auteur, Gilbert Desvaux, Perthus s'annonce comme une curiosité séduisante. Il y a en scène deux fils, deux mères et quatre acteurs. Cherchez l'erreur !
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autour du spectacle

Autour du spectacle


Le texte du spectacle est publié à L'avant-scène théâtre - collection des Quatre-Vents.

Jean-Marie Besset dédicacera son livre Perthus (Fayard) dimanche 5 octobre à l’issue de la représentation. Une sélection de ses autres livres vous sont proposés à la librairie.

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