Synopsis

Ce n'est pas pour des questions de mode, mais parce que les temps changent que nous devons pratiquer un art différent.
À l'origine de cette nouvelle création de Pippo Delbono, il y a un livre du romancier américain mort du sida Harold Brodkey, Cette obscurité féroce, découvert par hasard lors d'un séjour en Birmanie. Avec beaucoup de douceur, de délicatesse et de grâce, c'est à une méditation apaisée, jamais triste, sur la mort que nous convie ce spectacle. Pippo Delbono y convoque des images de carnaval, un défilé de masques, des costumes chatoyants qui passent comme des ombres lumineuses, évoquant l'éclat éphémère d'un ballet de lucioles, flottement hypnotique où mort et vie se tiendraient par la main. On pense à Goya, à James Ensor, à Venise car plus encore que dans ses oeuvres précédentes, Pippo Delbono joue ici beaucoup sur l'aspect pictural. Les yeux grand ouverts sur la condition humaine, la maladie, la souffrance, la mort, il donne là un spectacle vibrant et puissant.


Mentions de production

production Emilia Romagna Teatro Fondazione/Modena, Théâtre de la Place/Liège, Théâtre du Rond-Point Festival delle Colline/Torino, Théâtre National de Toulouse/CDN Midi-Pyrénées, Le Fanal/SN de Saint-Nazaire Maison de la Culture d'Amiens, Le Merlan/SN de Marseille, Teatro Argentina/Teatro di Roma 


Également à l'affiche