MIOSSEC
Concert exceptionnel de Miossec en petite formation pour la présentation de nouvelles chansons que l'on retrouvera sur son 10ème album prévu au printemps.
À l'entrée de la cinquantaine, il se verrait bien dans la peau du bluesman, charmeur cabossé, chroniqueur et travailleur social, passant d'une ville à l'autre avec le sentiment que ses chansons peuvent servir à quelque chose. Un peu troubadour, un peu VRP, n'oubliant personne, ne se reposant jamais, il nous fera découvrir ses nouvelles compositions.
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CLARA LUCIANI
D'abord une voix. Sèche et moelleuse à la fois, sensuelle et droite, impressionnante et pourtant toute simple, lisible, immédiatement familière. Il y a souvent de ces singulières alliances de contraires chez Clara Luciani. D'ailleurs, on ne sait si elle est plus une solitaire aux yeux sombres ou une partageuse au c'ur large. Elle condamne aux paradoxes, aux oxymores, aux émerveillements emmêlés. On dira donc qu'elle est une radieuse dispensatrice de spleens heureux. Ses chansons sont d'ailleurs nées à la fois d'une séparation et d'une rencontre. Le noir fracas d'un amour qui s'achève et la lumineuse association avec Sage, alias Ambroise Willaume, créateur de
Revolver. Précédemment chanteuse dans La Femme, Nouvelle Vague, Bristol ou le duo Hologram, Clara accompagnera, à partir de novembre, le chanteur Raphaël sur scène. Clara, jusque là ' et depuis les premières chansons adolescentes, chantait en anglais. Spontanément, quand le malheur amoureux survient, les chansons lui viennent en français. Or Clara est à la fois enfant de l'Art Brut et de George Sand ' le premier jet et la langue « tenue », le sentiment lâché tout entier dans la phrase et la justesse parfaitement mesurée de chaque mot. Ainsi Clara Luciani fait entendre des vers comme on imaginerait difficilement en entendre chez une enfant du XXIe siècle : « C'est ton cou que je tords / C'est moi que j'assassine » dans Bovary, « À l'horizon de moi / Quelques brûlures / Et dans le miroir parfois / Ma belle imposture » dans Cette chanson... On ne sait jamais si, dans ses chansons, la lumière est celle de l'aube ou celle du crépuscule, celle de la fin d'une nuit douloureuse ou celle de l'entrée dans l'émerveillement du soir. Mais, pour la carrière de Clara Luciani, c'est celle d'un splendide début.
SÉVERIN
Parfois, un ami nous fait des confidences. Et, alors qu'il se confie et se raconte, on a l'impression qu'il parle à la deuxième personne du singulier. Le nouvel album de Séverin, fait cette impression, entre confession personnelle et portrait d'une génération, entre exploration intime et chanson généreuse. Un beau chapitre de chanson française délicate.