Suite à l'assemblée générale qui s'est tenue le 27 janvier, l'ensemble du personnel artistique, technique et administratif du Théâtre du Rond-Point a décidé en solidarité avec le mouvement de grève nationale que la représentation du 29 janvier n'aura pas lieu. Les billets achetés pour ces représentations seront échangés ou remboursés.
[contact]> par téléphone au 01 44 95 98 21 ou sur place (horaires)
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[prolongations]> jusqu'au 28 février inclus
Le moteur d’une voiture est le seul endroit du pays où la démocratie s’exerce en toute liberté, égalité, fraternité.
On peut être démocrate, apostat, islamiste, évangéliste, athée, hindouiste, blanc, jaune, noir, un idiot international, un imbécile du Djurdjura ou un crétin des Alpes… Face à un carburateur grippé, une batterie à plat, un radiateur qui fuit, la nature humaine oublie ses discordes et renoue avec la solidarité originelle. La mécanique est l’art de se sortir des situations compliquées de la vie quotidienne. En lorgnant du côté d’Alfred Jarry, on pourrait presque dire qu’elle est l’art des solutions imaginaires. C’est en tout cas ainsi que l’entend Fellag. Selon lui, tous les Algériens sont des mécaniciens. De là à dire que ce sont tous des pataphysiciens il n’y a qu’un pas… qu’il se garde quand même de franchir. Mais l’humour aussi est, à sa façon, une mécanique. En ce domaine, Fellag est passé maître. Dans ce nouveau spectacle, il associe la crise de l’eau en Algérie à l’arrivée massive des Chinois dans le pays, la mécanique automobile, l’utilisation systématique de l’humour noir par ses concitoyens pour « graisser» les rouages de l’espoir et de l’équilibre psychologique qui ont trop souvent tendance à se rouiller.