18 septembre - 13 octobre 2019

Vie et Mort de Mère Hollunder



Salle Roland Topor
du mardi au samedi, 20h30 - dimanche, 15h30
Relâche : les lundis et le 22 septembre
Durée 1H
Une liste d'attente est ouverte sur place, une heure avant chaque représentation

Synopsis

C’est trop dur d’être une femme, on a perdu le mode d’emploi.
Mère Hollunder est ronde, bonhomme. À son cou, en bandoulière, un appareil photo. Elle fixe au présent les visages qui passent, femmes ou jeunes filles. Elle se raconte à elles. Dans ce solo, portrait d’une dame ordinaire, figure de l’ombre mais femme forte, Jacques Hadjaje rend grâce aux héroïnes sans gloire. À celles qui refusent la complaisance et les sanglots, qui disent « non » sans haine, à l’injustice et à la bêtise des hommes. Il dresse le portrait joyeux d’une femme simple et libre.


Chez elle, ça sent l’eau de Cologne et la poussière. Dans sa robe couleur d’automne, vieux tweed à carreaux clairs, Mère Hollunder est ronde, bonhomme. Autour d’elle, des poules, un magnétophone. À son cou, en bandoulière, un appareil photo. Elle fixe au présent les visages qui passent, exige des sourires de ses modèles, femmes ou jeunes filles. Elle se raconte à elles. Sa vie, son homme, Jacob, et quelques autres, petits mâles dominants qu’elle a croisés. C’est une vie de femme d’un autre temps que Jacques Hadjaje écrit et incarne. La fête d’une femme simple et libre. Malicieuse et revêche, elle a appris à dire « non », trois lettres devenues ses préférées. Elle transmet sa liberté.

En 2014, la troupe de Jean Bellorini, directeur du Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis, présente au Rond-Point Paroles gelées d’après Rabelais, qui remporte deux Molières. Un an plus tôt, la même troupe crée Liliom de Ferenc Molnár, où apparaît Mère Hollunder, second rôle incarné déjà par Jacques Hadjaje. Avec son metteur en scène, le comédien reprend aujourd’hui les habits désuets du personnage pour lui donner vie. Dans ce solo et portrait d’une dame ordinaire, figure de l’ombre mais femme forte, l’écrivain, pédagogue et metteur en scène Jacques Hadjaje rend grâce aux héroïnes sans gloire. À celles qui refusent la complaisance et les sanglots, qui disent « non » sans haine, à l’injustice et à la bêtise des hommes. Pierre Notte


Distribution

De et avec : Jacques Hadjaje
Mise en scène : Jean Bellorini
Costumes : Laurianne Scimemi
Son : Sébastien Trouvé

Mentions de production

production Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis, coréalisation Théâtre du Rond-Point


Partenaires


presse

La Terrasse (Manuel Piolat Soleymat) • 3 octobre 2019

" Jacques Hadjaje fait vivre avec éclat la personnalité haute en couleur de Mère Hollunder. Dès les premiers mots qu'elle prononce, la femme à l'apparence ordinaire qu'il fait surgir nous gagne à la cause de sa poignante humanité. Immédiatement happés, on la suit pas à pas dans ses pensées et ses souvenir (…). "

La Croix (Jeanne Ferney) • 28 septembre 2019

Une amazone en chandail

" Enveloppée dans les lumières de Jean Bellorini, le comédien Jacques Hadjaje donne à cette femme l'étoffe d'une héroïne tragique, désarmantede courage et d'humanité. "

L'Humanité (Gérald Rossi) • 23 septembre 2019

Les baffes salutaires de la Mère Hollunder

« Vie et mort de Mère Hollunder, écrit et interprété par Jacques Hadjaje, raconte cette existence un brin fantastique, mais pointe aussi "la violence faite aux femmes". »

« Avec la Mère, on rit franchement, aussi. Et sans retenue. Sainement. »

« Jean Bellorini […] signe là une mise en scène précise et aérienne dans un décor sobre comprenant, outre les gallinacés, un miroir et un bel escalier ne conduisant nulle part. »

Le Canard enchaîné (Jean-Luc Porquet)

"Une leçon de résistance enjouée"

"Jean Bellorini est ici à la manoeuvre, et, comme toujours avec lui, c'est précis, graphique, avec des lumières nettes et joyeuses, un beau sens de l'épure, tout est au service du texte"

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