Synopsis
Maman est là.
Bataclan 2015, Hélène Leiris tombe sous les balles des terroristes. Antoine Leiris, journaliste et écrivain, signe alors une lettre qu’il titrera Vous n’aurez pas ma haine. Raphaël Personnaz raconte un combat intérieur, une reconstruction.
Bataclan 13 novembre 2015, Hélène Leiris tombe sous les balles des terroristes. Elle est l’une des quatre-vingt-dix victimes. Autour d’elle, c’est un cataclysme total. Le mari d’Hélène, sa famille, ses amis, tout un monde va devoir survivre à la catastrophe. Elle laisse un petit Melvil, son fils de dix-sept mois. Antoine Leiris, journaliste et écrivain, va signer sur les réseaux sociaux une lettre qu’il titrera Vous n’aurez pas ma haine. Il s’empare de sa seule arme possible, son outil, l’écriture, pour tenter de faire face, d’appréhender ce deuil, le manque, l’impuissance. C’est sa réponse. Il la décline dans un texte plus long, ce récit, une ode à la vie qui continue malgré tout, à l’espoir.
Raphaël Personnaz, adolescent passionné de théâtre devenu jeune étoile du cinéma, donne sa voix et sa grâce au témoignage d’une résilience, d’une tentative d’impossible acceptation de l’horreur. Sur scène : un piano et les compositions d'Antoine Sahler. Benjamin Guillard collaborait récemment au Rond-Point à la mise en scène de Réparer les vivants de Maylis de Kerangal avec Emmanuel Noblet. Il dirigeait François Morel dans La fin du monde est pour dimanche et Olivier Broche dans Moi et François Mitterrand de Hervé Le Tellier. Il met en scène la vérité d’un combat intérieur, la reconstruction d’un homme qui affronte la réalité et la violence du monde, et qui choisit d’avancer. Pierre Notte
Mentions de production
production 984 Productions, coproduction Le Liberté — Scène nationale / Toulon, coréalisation Théâtre du Rond-Point, texte publié aux éditions Fayard