Quatrième édition de Nos disques sont rayés, festival carburateur d’idées, d’inventions et d’étincelles de génie pour sortir de la morosité et du découragement. Prises de parole, invectives et initiatives : comment sortir vivant de la fin du monde ? À lire les courbes exponentielles des crises en tous genres, économiques, écologiques, humanitaires ou médiatiques, tout annonce l’apocalypse. Épuisement des ressources, déséquilibre climatique, dictature de l’intelligence artificielle... Mais comment négocier l’avenir après l’effondrement général ? Ici, on parle, on interroge. On coopte des scientifiques, des journalistes, des artistes et des responsables politiques. Cartes blanches, performances, conférences et débats : les spécialistes viennent fracturer l’élan catastrophiste par le rire et la provocation.
Un nouveau cycle de questions-réponses s’organise pour tenter d’y voir plus clair dans les blocages planétaires. Sur scène, des invités surprises, fous inventeurs et ingénieurs fantaisistes, docteurs ès en tous genres partagent leurs idées. L’agriculture raisonnée, le zadisme, la transhumance à la campagne, la préservation des espèces menacées... Le projet : débloquer les blocages et faire mieux. On poursuit le chantier, on fêtera même la naissance d’une nouvelle science : la collapsologie. Jean-Daniel Magnin, directeur littéraire et instigateur depuis quatre saisons de Nos disques sont rayés, concocte l’édition. Quelques penseurs activistes reposent la question cruciale : après la fin du monde, on fait quoi ?