Ingrid Astier vit à Paris. Les débuts ? Dans un merisier en Bourgogne, à inventer des mondes avec son frère, avant de rejoindre la capitale pour entrer à l’École Normale Supérieure et passer l’agrégation de lettres.
Puis vient le prix du Jeune Écrivain (Mercure de France, 1999) et des romans dans la Série Noire de Gallimard.
En 2006, elle écrit un monologue, Méphistophélès, confessions d’un pauvre diable pour le réalisateur et acteur Damien Odoul qui le met en espace et le joue dans la crypte de Saint-Sulpice, lors du 4e Salon du théâtre et de l’édition théâtrale à Paris.
Avec Quai des enfers (2010), récompensé par quatre prix dont le Grand prix Paul Féval de la Société des Gens de Lettres, elle met Paris en Seine et devient la marraine de la Brigade fluviale. Suit Angle mort (2013), prix Calibre 47, un western urbain salué comme la relève du polar français puis Petit éloge de la nuit (Folio Gallimard, 2014), fruit de notes vagabondes, de nuits inspirées, de lectures et de dialogues croisés et Même pas peur (Syros, 2015) un hommage au premier amour et à l’audace des sentiments. Haute Voltige (Gallimard, 2017), un roman noir romantique, fiévreux et épique, campe un Paris aérien et renoue avec la veine du roman d’aventures.
Ingrid Astier travaille actuellement sur Ultima ratio, une pièce sur un couple entre fusion et dissolution écrite à la demande de la metteur en scène Karelle Prugnaud, où elle jouera également, aux côtés de Xavier Berlioz et du champion de freerun Simon Nogueira, pour Tous Azimuts et Dieppe Scène Nationale (avril 2017).
BIBLIOGRAPHIE
2017 Haute Voltige, Éditions Gallimard
2015 Même pas peur, Éditions Syros Jeunesse
El muelle del infierno, Éditions Océano
2014 Petit éloge de la nuit, Éditions Gallimard
2012 Angle mort, Éditions Gallimard
2011 Douze chercheurs en quête d’auteurs, Éditions Loubatières
2010 Quai des enfers, Éditions Gallimard