Synopsis
[supplémentaires les 18 décembre, 8, 15 et 16 janvier à 15h, les 19 et 26 décembre, le 9 janvier à 20h30]
Comme une pluie dans tes yeux
Lauréat à New York de l’« Unique Theatrical Experience », distingué à San Francisco et en Grande-Bretagne, accueilli depuis sa création par des triomphes en France et partout dans le monde, Rain déploie tous les arts et les métiers du cirque ancestral ou novateur. Jongleurs, trapézistes, voltigeurs, clowns, danseurs, les magiciens nouveaux de la performance physique de Rain touchent le ciel. Ils font tomber la pluie, naître des éclaircies d’une splendeur rare. Après eux, le déluge et des images plein la tête. Retour en enfance et ses merveilles, avec ses fantasmagories et ses peurs de l’orage.
Une partie de football sous l’averse, des pluies insolites d’objets inattendus, des courses folles sur une scène transformée en lac, des acrobaties dans des cerceaux suspendus ; les tableaux se succèdent, felliniens, surréalistes, fantastiques. C’est un voyage dans le temps, un revirement vers les rêves anciens, où le corps se débarrasse de la pesanteur et autres dictats terrestres. Sous une tempête diluvienne ou dans des flaques géantes, les corps dansent avec les éléments, terre, feu, pierre ; tous semblent voler, enfin libres.
Les artistes pluridisciplinaires du Cirque Eloize, formation créée en 1993 implantée au Québec, sont ici dirigés par Daniele Finzi Pasca, auteur et metteur en scène du spectacle, par ailleurs chorégraphe et clown. Le poète se souvient : « Quand j’étais enfant, au premier orage de la saison, j’avais le droit de me le prendre sur la tête. Je pouvais laisser le ciel me tomber dans les chaussures, j’avais le droit de courir après mon ballon rouge. La liberté, c’est comme une épice rare. » La liberté et l’enfance sont les terres explorées de ce voyage unique. Les sorciers de Rain fabriquent une machine à images miraculeuses, un engin à provoquer les mémoires, à susciter l’éblouissement.