Une femme et ses deux complices mènent une enquête sur le passé d’une autre femme, Camille. Elles s’engagent sur un chemin inconnu en suivant la trace de ses lettres. 1913, Camille est seule, enfermée chez elle à Paris, dans un état de clochardisation. Elle est sculptrice. Elle détruit son travail, elle se sent persécutée. Elle écrit des lettres. Au décès de son père, sa mère et son frère Paul la font interner à l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard. A l’hôpital, elle continue à écrire des lettres, elle exprime son incompréhension. Sa mère impose à l’administration de l’hôpital que le courrier de sa fille soit intercepté, et qu’elle ne reçoive aucune visite. Eté 1914, Camille est transférée à l’hôpital psychiatrique de Montdevergues, près d’Avignon. Elle écrit toujours mais sa mère réitère ses conditions : pas de lettres, pas de visite. Notre récit s’achève en 1923, alors que les médecins proposent que Camille bénéficie d’une sortie.
Pour son bien est en cours de production par l’auteure et la compagnie Le ciel est au-dessus. Elle a bénéficié du partenariat de la Maison Jacques Copeau, du Nouveau Studio Théâtre de Nantes, du Théâtre des Carmes -Avignon-.
Création prévue en 2025-26.
* Pour son bien est un texte de théâtre, un « poème documentaire », pour deux actrices et une musicienne. Il allie écriture dramatique, composition sonore-musicale et documents d’archive, dont la correspondance originale de Camille Claudel et Louise Claudel.