5 - 10 mai 2015

Conservatoires en scène (spectacles groupe B)



Salle Jean Tardieu

Synopsis

Jeanne S

de Pierre Jeanne
mise en scène Lucille Arnaud
avec Mélik Dridi, Marie Gioanni, Paola Valentin
conservatoire du XIXe

Janus a deux visages. Jeanne lui ressemble. C'est peut-être pour cela qu'il l'a choisie : elle est chargée d'apporter, tous les 31 décembre, un nouveau masque au dieu des fins et des commencements. Cette fois pourtant, l'absence de ce masque, déplace les enjeux du passage dans la nouvelle année. Face à la conscience de sa duplicité, Jeanne doit enfin choisir son propre masque, réconciliateur des multiples qui composent son identité.

 

Le Temps d'une idée

texte et mise en scène Jonathan Kibani
avec Amin Djezzaz, Baptiste Genet, Jeanne Guittet en alternance avec Lætitia Poot
conservatoire du XIXe

Quand parler du racisme devient peu productif, il ne reste qu'à en exprimer la crainte qu'il inspire. Une crainte animale, enfantine,  simple en sommes, qui nous abandonne la seconde ou elle nous parait évidente, au seul profit de certaines violences qui nous guettent.

 

Ils sont nés là

de Noham Selcer, mise en scène Ferdinand Mélique
avec Manon Clavel, Noham Selcer
conservatoire du Xe

Estée - Tu veux prendre quel chemin au croisement ?
Horan - Ca dépend... Sur celui de droite il a l'air de neiger alors...
Estée - Alors on prend l'autre ! Celui qui mène à la grande route !
Horan - D'accord, mais je te préviens, ce chemin-là est très sombre...

 

Mon Polymonde

texte et mise en scène Aurélien Feng
avec Giulia Dussollier, Julien Noin, Raphaëlle Talopp
conservatoires du VIIIe

Comment dire ? Là est tout le problème. Comment dire quand on n'a pas de voix ? A-t-on le droit de voter quand on ne peut pas parler ? Anne est handicapée mentalement et physiquement, elle est même polyhandicapée, « quelle polyvalence » ! Elle s'est assise dans son fauteuil pour regarder le spectacle. Qu'est-ce qu'il y a dans la tête de ce petit lutin ?

 

Les Enfants de l'an 2000

écriture collective, mise en scène Alyssa Tzavaras
avec Emma Cohen-Hadria, Tamara Coste, Max Millet, Pierre Pfauwadel, Alexis Pujol
conservatoire du XIXe

Plongés dans une réalité distordue par le Maître de Cérémonie, quatre personnages, tous à l'image plus ou moins affirmée de stéréotypes des temps modernes, prennent la parole. ? L'énergie d'individus aveugles mais incandescents se déploie dans leurs fragments de vie.?Ils ont oublié, ou ne veulent pas voir, ce que la vie a de simple et merveilleux. Onirisme 2.0.

 



 

En partenariat avec la Ville de Paris et la Maison des pratiques artistiques amateurs, le Rond-Point accueille pour la neuvième année les élèves des conservatoires d'art dramatique de la Ville de Paris pour une semaine de représentations consacrée à leurs travaux d'écriture et de mise en scène. Cette année, les élèves travailleront autour du thème « Simple ! ».

« Je n'aime pas le mot conserve parce que c'est pas frais dedans. Je n'aime pas le mot conserver parce que ça finit par moisir. Je n'aime pas le mot conservateur ni en politique, ni pour les aliments, ni même pour le responsable d'un musée, je préfère directeur. Je n'aime pas le mot conservature parce qu'il n'existe pas. Et je n'aime pas non plus le mot conservatoire, sauf quand il s'agit de ces endroits à Paris où les élèves réinventent la vie en faisant du théâtre. » Jean-Michel Ribes, Directeur du Rond-Point

« Favoriser les pratiques artistiques, encourager et soutenir la jeune création. Ce concours d'écriture et de mise en scène organisé par le Théâtre du Rond-Point et la Maison des pratiques artistiques amateurs est le fruit d'un partenariat fort entre nos deux établissements. Ni prétexte, ni gadget, nos équipes s'investissent à nouveau pour offrir l'opportunité aux élèves des classes d'art dramatique de proposer un véritable travail de création, et la possibilité, pour les projets retenus à l'issue de deux semaines d'auditions, de confronter leur travail au regard du public, pendant une semaine au mois de mai prochain, au Théâtre du Rond-Point. » Guillaume Descamps, Directeur de la MPAA

« L'apprentissage de l'art dramatique favorise la connaissance d'un métier, exige ce goût fondamental de l'échange ainsi que le partage inévitablement passionné d'un but à atteindre en commun. La pédagogie du théâtre interroge à la fois ' par la tradition de son artisanat et des techniques enseignées et la vitalité d'un engagement humain individuel ' l'homme face à son environnement social et face au monde. L'art du théâtre est art de la rencontre. Rencontre avec soi-même acteur. Rencontre avec l'autre, son partenaire de jeu. Rencontre avec les autres, les spectateurs, le public. C'est aussi l'art de l'aventure, du risque et de l'audace. « Ne demande pas ton chemin à celui qui le connait. Tu risquerais de ne pas te perdre » lit-on dans le Talmud. Avec les élèves d'art dramatique des conservatoires de Paris perdons nos marques confortables, nos attitudes définitives... retrouvons vite l'état de nos premiers étonnements... le goût du vivant, l'attrait de l'inconnu... l'état, en nous, de créér. » Michel Chiron, Inspecteur d'art dramatique à la Ville de Paris

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