6 novembre 2019 - 5 janvier 2020

Le Casino de Namur II



Salle Renaud-Barrault
les 6, 15, 19, 23 et 27 novembre ; les 6, 10, 14, 18 et 28 décembre ; le 3 janvier, 20h30 – le 10 novembre, les 1er et 22 décembre, le 5 janvier, 16h
Relâche : les lundis et jeudis
Durée 1H45
Création
Adieu Ferdinand ! Suite et fin.

À VOIR AUSSI

Philippe Caubère s'installe pour deux mois avec "Adieu Ferdinand ! suite et fin.", trois spectacles en alternance, dont aussi : La Baleine et le camp naturiste et Le Casino de Namur I.

Synopsis

Faut pas avoir peur, Ferdinand, ça ne fait que commencer.
C’est leur Graal, leur Eldorado, leur but ultime : le casino. Les trois potes roulent jusqu’à Namur. Ils fuient les champs de betteraves et les injonctions de la famille Pétrieux pour s’accomplir en Pays plat et en francs belges. Accompagné de Jean-Marie et de Bruno, le jeune Ferdinand Faure découvre la roulette et le black jack local. L’un va s’enliser jusqu’à tout perdre, l’autre amasser une fortune, et le troisième chercher sa voie entre les deux. Mais les rôles vont s’inverser, chacun connaîtra la grandeur et la décadence du monde du jeu. Comique virtuose, acrobate virevoltant jusqu’au vertige, Philippe Caubère érige seul en scène un monde foisonnant d’espaces, de temps et de personnages. Il signe avec Le Casino, coup de maître, sa toute dernière fresque.

Fin des années soixante-dix, il incarne le rôle-titre du film Molière d’Ariane Mnouchkine. Avec elle, pilier du Théâtre du Soleil, il joue 1789 et 1793, puis L’Âge d’or. Dès 1981, Caubère se consacre à l’édification d’un monument de théâtre. Le Roman d’un acteur, suivi de L’Homme qui danse, œuvre autobiographique, se compose de plus de vingt spectacles. Indépendants les uns des autres, tous empruntent au burlesque et au pathétique, à Fellini et à la commedia dell’arte. Dans ce périple, ultime création à ce jour, il reconstruit l’enfer désopilant du casino de Namur, haut lieu métaphorique où s’entremêlent les valeurs de l’amitié et de la fraternité, en prise avec les démons du jeu et de l’argent. Pierre Notte


 


Distribution

Texte, mise en scène et interprétation : Philippe Caubère
Assistanat à l'écriture : Roger Goffinet
Lumière : Claire Charliot
Son : Mathieu Faedda
Chansons : André Burton
Photographies : Michèle Laurent, Sébastien Marchal
Presse : Lynda Mihoub
Administration : Guy Robert

Mentions de production

production La Comédie Nouvelle, avec le soutien du Ministère de la Culture, coréalisation Théâtre du Rond-Point
La pièce a été créée après avoir été improvisée devant la caméra de Pascal Caubère et les regards de Clémence Massart et Véronique Coquet.
Adieu Ferdinand ! Suite et fin est dédié à Louis de Montauzan.

Partenaires


presse

Marianne (Nedjma Van Egmond) • 4 décembre 2019

Ferdinand perd, passe et va nous manquer

" L'homme, à près de 70 ans, rajeunit miraculeusement dès qu'il met un pied sur scène. Il nous serre le coeur et nous fait pleurer de rire. Tandis que défilent dans nos esprits tous les fantômes chéris, vivants ou morts qui l'accompagnent, de Claudine à Ariane, de Clémence à Pascal, et qui composent sa folle farandole scénique. Adieu, Ferdinand ? Non, à bientôt... "

Télérama (Fabienne Pascaud)

« Qu'un acteur porte tant de mémoire, de mots, d'insolence, de rire, d'indignations et d'idéal est un prodigieux acte de foi. Dans le théâtre, dans le monde. »

Le Canard enchaîné (Jean-Luc Porquet)

« Chez lui, on baise, on pète, et le rire n'est jamais sale. Délicat, il sait aussi d'un rien tirer une petite scène délicieuse. »

L'Humanité (Charles Silvestre)

« Caubère, comme Faust, a passé un pacte avec le diable. Mais ce diable n'est pas celui auquel on vend son âme, c'est le diable du théâtre qui vous fait découvrir la vôtre, l’insoupçonnée. »

L'Express (Eric Libiot)

« Des histoires qui apparaissent banales, mais que Philippe Caubère sait rendre énooormes, pathétiques, drôles, émouvantes. »

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