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Laura Scozzi

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En quelques mots

Née à Milan en 1964, Laura Scozzi commence la danse à l’âge de six ans et explore toutes les techniques : du classique au contemporain, en passant par le jazz, les claquettes et les danses de salon.

Parallèlement, elle étudie la sociologie et entre dans une école de photographie : « D’abord, des photos de gens. Puis du mouvement. Des gens en mouvement. Des pieds, des bras, des corps en transpiration. J’ai eu envie d’interpréter à nouveau, mais différemment. »

Elle se tourne alors vers le théâtre et est admise à l’Académie d’Art Dramatique de Rome tout en poursuivant la danse à l’I.A.L.S. ainsi qu’à l’Ecole d’Elsa Piperno. Elle participe alors à plusieurs spectacles en tant que comédienne et joue dans Mère Courage et ses enfants de Brecht, La Plus Forte de Strindberg, La Ménagerie de verre de Tennessee Williams et Jour d’été de Mrozek à Rome. «Mais, encore une fois, je me sentais étriquée dans mes rôles parlés. Je pressentais les limites des mots.»

Elle s’installe à Paris pour suivre les cours à l’Ecole de Mimodrame Marcel Marceau pendant trois ans, tout en poursuivant les cours de danse contemporaine.

Ainsi, c’est dans le mariage de l’hétéroclite que Laura Scozzi trouvera sa voie. Ces principes, elle les applique dès 1994, lorsqu’elle fonde sa propre compagnie Opinioni in Movimento où elle mêle danse, chant, théâtre… Elle entreprend ensuite un travail de recherche sur les émotions, intitulée F.E.I.R. Facteur Extérieur cherche Individu en vue de Résultat, la série commence en 1995 avec L’Amour. Elle se poursuit avec La Peur (1998), puis La Colère (2002) et Le Désir, Le Dégoût (2004). Entre-temps, elle aura créé L’Arrache-Coeur (1996), Sol à Sol avec poids (2000) et Un jour mon prince viendra ... (2004).

En 2006, elle signe sa première mise en scène avec Et puis j’m’en fous, vas-y, prends-la ma bagnole de et par Olivier Sferlazza. Suivra La Vie secrète de Marioline Serin (2007), et A propos de l’homme singe (2009).

Parallèlement à sa compagnie, elle mène une carrière de chorégraphe indépendante, en concevant plusieurs pièces avec des danseurs hip-hop dans le cadre de Suresnes Cités Danse : Étant donné la conjoncture actuelle (1999), A chacun son serpent, d’après Boris Vian (2000) et Quelque part par là (2007). Elle revisite La Dolce Vita (2001), et règle le ballet opéra de Brecht/Weill Les Sept Péchés capitaux (2001). En 2004, elle crée Mes relations avec les hommes n’ont jamais été très claires ... En 2005, elle crée Quelque part au-dessus du ciel.

Laura Scozzi collabore également avec d’autres créateurs, en créant des chorégraphies pour le lyrique, le théâtre et le cinéma : Coline Serreau, Laurent Pelly, Jean-Louis Grinda, Emmanuelle Bastet, Mathiu Poirot-Delpech, Sébastien Lifschitz ...

En 2008, Laura Scozzi signe sa première mise en scène d’opéra avec Benvenuto Cellini d’Hector Berlioz. Suivra Die Zauberflöte de Wolfgang Amadeus Mozart (2009-2010).

Repères biographiques depuis 2005

Chorégraphe

2014

Barbe-Neige et les Sept Petits Cochons au bois dormant, m.e.s. de la chorégraphe

2007

Quelque part par là, m.e.s. de la chorégraphe

La Vie parisienne d'Offenbach, m.e.s. Laurent Pelly

2006

Cendrillon de Massenet, m.e.s Laurent Pelly

2005

Quelque part au-dessus du ciel, m.e.s. de la chorégraphe

La Chauve-souris de Johann Strauss, m.e.s. Jean-Louis Grinda

L'Étoile d'Emmanuel Chabrier, m.e.s. Emmanuelle Bastet

Metteur en scène

2016

L’Italienne à Alger de Rossini

2012

Les Indes galantes de Rameau

2011

Orphée aux Enfers d'Offenbach

2010

Il Viaggio a Reims de Rossini

2009

À propos de l’homme singe de Valérie Sigward

La Flûte enchantée de Mozart

2008

Benvenuto Cellini de Berlioz

2007

La Vie secrète de Marioline Serin

2006

Et puis j’m’en fous, vas-y, prends-la ma bagnole d'Olivier Sferlazza

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